Quand passe le temps,
Quand passent les heures,
Quand l'envie se fait leurre,
Quand fuient les sentiments.
Pas d'envie, pas d'argent
La vie découle lentement
La monotonie glisse sur l'âme
Laissant un air affame.
Le temps tout gris
Grise le triste poète
Sans licorne ni trompette
Il tombe au fond de l'oubli.
Les oubliettes comme camisole
Il songe à la liberté qui se désole
Plus de mot dans sa musette
Seul, oubliant le parfum des violettes.
Toi le poète à la vie de bohème
Les mots ne sont pas dans les poèmes,
Ils se cachent dans un coin de ta tête
Donnent leur juste des ailes
Pour prendre la poudre d'escampette.
Aucun barreau n'enferme l'arc en ciel.
La liberté est dans les pensées
Rien ne peut l'enfermer
Rien ne peut abêtir
Se que cache le souvenir.