Je ne traverserai jamais le désert du Sahara, 

à la recherche de l'oasis perdue.

Je ne camperai jamais dans le froid glacial de la Laponie.

Je ne graverai jamais mon nom dans la voix lactée.

Je ne découvrirai jamais les Amériques

sur mon grand bateau voilé.

Je n'écrirai pas mon nom dans les pages de l'histoire.

Enfin j'espère ne pas le faire !

Allez donc savoir ce que l'histoire nous destine ???

Je ne percerai pas de mon vivant, le mystère de la mort.

Je ne serai jamais Elisabeth Klubber Ross

Je ne gravirai jamais les hauteurs de l'Himalaya

Je ne descendrai jamais les chutes du Niagara....

Je ne serai jamais quelqu'un dans ce bas monde !!!!!

Le monde est si vaste, le monde est si grand

Le monde est si monde

Et il y aurai tant à faire.

Nos vies sont trop petites, trop restreintes.

Nos ambitions si grandes pourtant parfois !!!!

Quand je vois ces hommes qui a coup de grand splash

tente d'être fort, tente d'être grand,

A grand coup de canon ils détruisent pour être quelqu'un !

Quand je vois qu'une simple erreur peut changer la destinée !

La face de ce monde change constamment

comme moi je change.

Que reste t'il de l'autre monde ?

L'est il des noms qui restent gravés dans les pierres

qu'un tremblement peut défaire ?

Et si demain d'un grand boom, fin du monde annoncée,

Il ne restai rien ?

Que resterai t'il de ces grands noms qui ont marqué ?

      Je ne me couche pas dans les idées des autres,

j'entretiens ma différence,

j'entretiens la différence

qui fait de ce monde un monde pour chacun.

On me croit grande, on me croit forte

On croit en ce reflet déformé dans la glace

En ce reflet déformé dans l'encre de ses yeux.

On se croit être quelqu'un.

Je suis pourtant aussi fragile qu'une pétale de coquelicot

Que le vent emporte dans les forêts lointaines.

Je pense  donc je suis,

Je suis et j'existe.

Mais bien au delà de la pensée

Il ne reste rien de personne !

Un débat complexe, entre amitié et copinage, amitié virtuelle,

que de mots cachés derrière ce mot.

Pour l'occasion, je vous offre ce mandala de l'amitié

et les belles citations qui en font le tour.

Reproduit avec l'autorisation de l'auteur
© Ghislain Bédard Tous droits réservés
www.ghislainbedard.com

Que je remercie parce que je n'aurai pas trouvé mieux pour illustrer cet article

Dis moi Canelle, il est-y pas beau celui-là ?

Mais pas facile à mettre en couleur !!!

"A l'oiseau, le midi, à l'araignée, sa toile, à l'homme, l'amitié."

William BLake

"L'ami qui souffre seul fait  une injure à l'autre"

Jean de rotrou

"L'amitié c'est le temps qui s'arrête pour vous, laisser passer"

Luca D'Errico

"L'amitié c'est une âme qui vit dans deux corps"

Bernard Clément

"L'amitié multiplie les joies et divise les peines"

Francis Bacon

"L'amitié est l'amour sans aile"

Lord Byron

Je vous en livre encore une autre avant d'ouvrir le débat :

L'amitié, c'est une autre manière d'aimer

"Aimer quelqu'un, c'est le dépouiller de son âme,

et c'est lui apprendre ainsi-dans ce rapt- combien

son âme est grande, inépuisable et claire.

Nous souffrons tous de cela : de ne pas être assez volés.

Nous souffrons des forces qui sont en nous et que personne

ne sait piller, pour nous les faire découvrir."

Un clin d'oeil pour notre amie

Françoise Grimaud alias Sarah Frame.

Oui je voulais l'associer à cet article.

      Bon, que m'avais vous dit ????

Tout plein de choses et j'aime cela !!!!

"Amitié" est un mot que je prononce rarement car il est trop dit sur les blogs,

je préfère "sympathie"

Par contre quand j'aime d'amitié, je n'oublie pas de mettre des bûches............

je suis frileux !!

Jacques

Et beaucoup d'amalgames à travers ce mot.

Un mot trop souvent banalisé.

      " Chacun se dit ami : mais fou qui s'y repose ;

rien n'est plus commun que le nom, rien n'est plus rare que la chose. "

Jean de la Fontaine

Mais ne peut on avoir  des amis que l'on ne voit pas 

que l'on n'appelle pas ?

Attend t'on forcément de nos amis une pensée, un cadeau, une présence ?

Bien sur que je serai touchée par cette pensée,

mais nos amis les plus sincères sont ils réellement 

ceux qui nous paraissent les plus proches ?

Avant d'ouvrir mon premier blog, 

je venais de "perdre" deux "amitiés" qui m'étaient chères.

Le pourquoi, le comment peu importe,

différence trop profonde d'éthique de vie

et ce malgré tous les bons moments qu'on a pu partager.

Oui depuis, j'ai fait le tri.

Mes amis je l'ai aime autant pour leurs qualités que pour leurs défauts.

Je peux me montrer parfois très exigeante.

Mais ça c'est moi !!!!

Mes amis font avec,

les autres aussi, ils n'ont pas le choix.

Mais je n'attends pas qu'ils mettent des bûches,

je n'attend pas cette pensée que je peux attendre en amour,

Je n'attend pas de cadeau

et pas forcément cette présence que je peux attendre en amour,

mais je sais que si j'ai besoin, ils sont là

et vice versa même si cela fait six mois que je n'ai pas de nouvelles.

J'ai retrouvé deux amies de jeunesse via internet.

Avec l'une d'elle c'est reparti comme s'il n'y avait pas eu de distance entre nous,

pour l'autre que je croyais plus proche de moi à l'époque,

c'est le silence total au bout de deux, trois invitations.

Comme quoi à l'époque déjà, le temps n'avait rien à voir,

c'est elle qui souhaitait rompre les ponts.

Et la curiosité lui a fait brièvement reprendre contact avec moi.

On a toujours des surprises.

Mais il y a aussi la vie nous qui transforme.

Mansfield

Oui on change , on évolue,

nos attentes de la vie deviennent différentes,

nos centres d'intérêts aussi.

En est il des regrets à avoir ?

Mais je pense que l'essentiel, c'est de ne pas oublier ces bons moments partagés

qu'ils soient d'une amitié sincère ou d'un simple copinage,

il en faut aussi pour mettre des étoiles dans la vie.

Nous avons grand besoin d'amitié, ceux qui le nient sont bien seuls je crois...

Marine

Ne serai ce que pour le partage !!!

On se sent moins seule !!!!

Ah Pasteline, ton com est bien trop complet,

j'adore !!!!

Mais je vais le décortiquer !!!

Très grande réflexion que l'amitié;

Pourquoi ne s'arrêterait elle pas ?

L'amitié engendre aussi la jalousie, l'envie.

ce n'est que de l'amour sans sexe;  

Justement si ces sentiments interviennent

Est ce bien alors de l'amitié la vraie ?

L'amitié c'est justement pouvoir être sans aucun jugement,

La jalousie, l'envie ne sont que des jugements !!!

Est elle vraiment désintéressée ?

Au début oui, peut être mais parfois il arrive que l'on attende trop d'elle,

comme si l'on ne pouvait vivre sans ce lien avec l'autre.

Justement si l'autre devient ce complément vital

Est ce bien alors de l'amitié la vraie ?

L'amitié c'est justement pouvoir voir son reflet en l'autre

et non pas se fondre en l'autre

au point de ne plus exister sans l'autre !!!!

Quant à l'amitié virtuelle, pour moi et seulement pour moi, elle se recherche dans les sympathies que peut apporter la pensée de l'autre; certainement son autre moi...

se retrouve t-on en cette amitié; 

n'est ce pas  avec nous même que nous sommes en amitié?

Quand j'ai ouvert mon premier blog

Encore !!!!!

Oui mais faut reconnaître que c'est un fait important.

Important mais pas vital !!!!

Je ne comprenais pas ces émotions

qui passent à travers le net.

C'est fort quand même !!!!

Oui ce doit être cela, se percevoir dans l'autre

sans jugement, sans frontière...

La pensée à travers les blogs est très importante,

c'est la seule chose que l'on connaisse de l'autre.

il est vrai que l'on est attiré par certain, c'est le petit plus, 

et je pense que l'on ne peut être déçu  lors de rencontre...

Oui, je le crois aussi Pasteline.

L'amitié, la vraie, c'est entrer en communion dans la charité avec l'autre

Je pense que dans cette dernière phrase tu dis tout,

Se donner à l'autre sans rien attendre

"L'amitié qui finit n'avait pas commencé" 

Tellement triste et décevant.. de s'être trompée!

Pour moi qui était fille unique j'avais donné toute mon amitié.. à une calculatrice. 

Il y a longtemps.

Ensuite j'ai connu d'autres amitiés solides, chacune d'elle  tellement différente  .

On ne sait pas d'avance, c'est comme un coup de foudre, cela vient du coeur.

Ce sentiment rends heureux, les pensées sont axées sur l'autre

qui devient une partie de nous.

C'est un besoin de s'entendre souvent, 

il n'y a pas de distance pour  échanger, partager les ressentis,

demander conseils pour les moindres détails ..

Entretenir les braises comme en amour...  

 l'amitié est exigeante.. mais quel partage !

Je ressens des sentiments d'amitié très agréables chez vous

dans votre site des Croqueurs et des Croqueuses !!

M'amzelle Jeanne

Oui la déception est dure,

mais ne pas oublier les bons moments partager !

Je radote là, mais cela me parait tellement important,

on a souvent tendance à ce souvenir du mal qu'on nous fait

en oubliant le bon qu'on nous apporte

ou que l'on nous a apporté.

Une amitié avec une calculette !!!!!

Ouais à première vu, cela me paraît une drôle d'idée,

mais en fait elle n'est pas,

pas plus drôle que celle avec une poupée.

Oui, je pense à mon chouchou qui m'a suivit un long moment de ma vie.

J'étais une miss poupée, un anniversaire, un noël sans poupée,

ça ne pouvait exister !!!!

Alors je vous laisse imager le nombre que j'en avais,

parce que si il y en avait qu'une à chaque fois!!!!

Mais dans le tas, il y avait mon chouchou, une poupée toute simple en chiffon,

il ne payait pas de mine  à côté des autres !!!

Des qui parlaient, des qui pleurer, des qui marchaient....

Mais il était mon chouchou, mon confident...

Quand je laissais mon lit à tout ce monde,

mon chouchou dormait par terre avec moi.

Si, si !!!!

Et si il n'avait pas cruellement disparu avec tout ce monde

et bien je crois bien qu'il aurai réintégré mon lit !!!!

Oui, il est curieux ce besoin d'amitié, on ne sait pas trop à quoi il correspond

et l'on ne peut vivre sans ce sentiment,

qu'il soit vouer à une personne, à un animal ou à un objet.

Je t'ai déjà fait part de mon ressenti pour les croqueurs,

il est des liens qui se créent, c'est certain !!!

Ouvre la porte de ton coeur et tu trouveras derrière le cadeau de l'amitié.

(ce n'est pas de moi , on me l'a envoyé)

c'est une bonne idée d'écrire sur l'amitié 

Fanfan

Rhô !!! J'ai fait encore super long !!!!!

Je laisse donc le mot de la fin à Fanfan

Sans oublier de vous remercier

vous tous qui passé par ici

même par erreur ou par hasard,

vous tous qui laisser vos traces ou vos amitiés ou simplement un bisous,

vous tous qui alimentez ce blog de vos réactions ou de vos lectures,

vous tous qui faites vivre ce blog et donnez vie à mes écrits, à mes photos.

Je vous envoie de gros

Il y a longtemps que je ne vous ai pas proposé un article à suivre....

Il y a quelques temps qu'il trotte dans la tête cet article

Comme un refle inachevé.

L'idée m'en fût soufflé par Pasteline avec cet article,

Et là ce soir, je ne peux m'empêcher de réagir à une citation

Sur le blog de Sonya

"L'amitié négligée est comme un feu de foyer

dans lequel on oublie d'ajouter des bûches.

Peu à peu il s'éteint"

Auteur inconnu

Je pourrai rajouter c'est comme en amour, si on oublie l'étincelle

Les braises noircissent !!!!

Mais derrière ce mot amitié, il se cache tant de chose

et se terme assez nouveau d'amitié virtuel

"Comme pour la prière il n'y a pas de distance pour l'amitié"

Auteur anonyme

Je voulais mettre la première citation en confrontation

"Amitié qui finit n'avait point commencé"

Publius Syrus

Alors à vos plumes, à vos claviers,

Dites moi tout ce qui vous passe par la tête

tout ce qui se passe en vos coeur sur le sujet.

Mais avant de partir, je vous laisse

ici de gros

Aujourd'hui, je pose quelques mots en vrac,

je suis comme toujours un fil, une idée

mais je ne sais pas du tout où je vous emmène !!!!

Derrière les mots, se cachent d'autres mots.

J'ai lu récemment un poème magnifique, lumineux !

Oui, oui prenez le temps de le lire

Et revenez si le temps vous est permis.

Ce poème aborde un thème difficile, un thème délicat !!!

Il est abordé avec beaucoup de tendresse, beaucoup de joie aussi.

Un départ sur l'autre rive, des retrouvailles espérées, attendues.

Faut il y croire, allez vous me dire !!!!

Oui faut il encore y croire.

Nous avons beaucoup de témoignages allant se sens.

Des personnes qui reviennent de l'autre rive,

c'est tout au moins ce que nous pensons !

Réanimées d'un coma profond, 

elles nous relatent des choses formidables

une grande lumière, des visages connue et reconnue,

un état de bien être presqu'euphorique

et des choses qu'elles ne peuvent pas savoir

à moins que.....

Certains scientifiques, très septiques,

nous dirons c'est une décharge hormonale !!!!

Comme si lors de ce passage de la vie à la mort, 

notre corps se vidai de ses hormones,

cela agirai sur notre corps comme une prise d'héroïne !!!!

A chacun sa croyance

et quand on pense détenir le savoir, on ne croit plus à rien !

Cependant, il se cache dans nos croyances tout un chemin de vie à arborer.

Bien sur, il s'y cache aussi un côté réprobateur, moralisateur,

Mais cela permet aussi de se contenter de ce que l'on a !

Il se cache un côté pécunier,

les églises ont entassé des richesses infinies 

sur le dos des pauvres gens !

Le peuple mourrait de faim, l'église se dorait de tout or !!!!!

Bien sur les hommes ont tué et tue toujours au nom de Dieu,

mais je ne pense pas qu'aucune religion ne puisse demander

de tuer au nom de l'amour !

Oui croire c'est avant tout aimer, aimer l'autre 

et s'aimer soi, tel que l'on est,

tel que l'on vit !

En perdant nos croyances nous perdons cet amour !

Où qu'c'est y que je m'embarque moi aujourd'hui ????

En lisant ce fameux poème, je n'ai pas pu m'identifier à l'instit qui part.

Non, je reste là sur la rive et je vois des larmes.

Hors dans ce poème aucune larme n'est versée !

Même si j'envisage la mort comme une possibilité,

Je ne peux me l'imaginer sur ma propre personne !!!

"Et si demain ne venait jamais" vous dis ai-je !

Même à l'intérieur de mon propre texte

je ne prend pas cette place,

je pense en mes mots à l'autre,

l'autre qui reste là.

Je pense à travers ce texte à mon image.

Quelle est l'image de moi qui resterai ?

Nous avons tous besoin de laisser une trace de nous.

Et si, oui si,

Si nous pourrions partir sur l'autre rive

comme on entre dans la forêt de l'oubli,

plus de trace de nous, pas le moindre souvenir de nous,

plus de larme au moment du départ.

Ce serai comme effacer tout une partie de soi !

Non !!!!

Les larmes n'effacent pas les sourires que la vie accumule !!!!

Se souvenir, c'est garder une place pour les  personnes que l'on aime.

Je viens de m'éloigner de ce que je voulais dire là !!!!

Et vous savez quoi, je me rappelle plus de ce que je voulais dire !

C'est balaud ça !!!!

Dans mon texte à moi, il ne se cachait pas non de larme.

Vos réactions à vous ont été assez mitigés 

Alors vais commencer par répondre à mon mari,

oui il a la place d'honneur dans mon poème

mais pour se faire j'ai juste envie de lui laisser une chanson.

"Tu n'écris pas depuis longtemps.

Prends une pause et reviens nous enchanter de tes mots."

Marlalex

C'est vrai que dans ma course au temps, mes écris se sont un peu espacés.

Ou peut être que je vais bien en ce moment et que du coup je n'est pas besoin d'écrire !!!!

Mais ces mots là je les trouvais enchanteurs moi   

"Belles pensées pour commencer ce dimanche"

Canelle 56

Ah quand même quelqu'un qui partage mon avis !!!!

Non, je suis taquine,

je comprends très bien ce que veux dire Marlalex

"Beaucoup d'amour dans ces lignes...

Et si demain ne venait jamais ?

Quelle horrible question."

M'amzelle Jeanne

Oui ce doit être un peu ça

Ou ça encore

"Et si demain ne venait jamais...

Si l'un de nous deux tirait sa révérence...

je préfère ne pas y penser,

surtout si c'est lui qui s'en va en premier,

j'en serais inconsolable"

Jill-bill

(J'aime bien quand c'est vous qui faites mais articles,

parce que du coup j'ai plus rien à dire.)

"C'est vrai que pour les gens qu'on aime,

c'est une question qu'on n'ose à peine se poser.

mais se la poser, c'est aussi se donner les moyens de vivre au présent intensément comme si s'était le dernier,

c'est aussi s'autoriser à ce que l'autre dise de continuer à vivre

pour qu'il survive en soi"

Jeanne Fadosi

Il est difficile de s'imaginer mort et d'imaginer la personne que l'on aime, c'est une véritable torture.

Et pourtant, pourtant.....

La vie continuera avec ou sans nous !!!

"Oui si demain ne venait pas que resterait-il de nous

dans le coeur de ceux que nous avons aimé

quelle serait notre place dans leurs souvenirs"

Tony Yves

Le souvenir que nous laisseront sera le meilleurs de nous même

car c'est ce que nous sommes au coeur des gens qui nous aime.

Et pour finir, je vais emprunter, mais je ne sais pas si je lui redonnerai,

cette citation trouvé sur le blog de M'amzelle Jeanne

" Ne pleurez pas pour moi

car je ne mourrai jamais

aussi longtemps que vous vous souviendrez de moi

avec un sourire et un soupir"

Paulo CUELHO

Et finalement, je ne suis pas sure que cela conclut bien ce que je voulait dire !!!!

Mais je vous l'ai déjà je ne me rappelle plus de ce que je voulais dire.

Mais pour finir, et cette fois pour de vrai,

je vous envoie de gros 

Défi   69   pour les croqueurs de mots

proposé par Lilou-fredotte

   « Les huit éléments » 

Pour ce défi,

je vous propose d’écrire une histoire

vers ou prose

en utilisant les éléments suivants.

Peut importe l’ordre.

des personnages : un grand-père et un enfant,  Jean-Mimi

une profession :   clown

une période :       mars 1889

des lieux :            Le pont Charles à Prague

                             et le département du  Rhône  

un objet :             un pendentif

un animal :          un  lapin

Mais ce n’est pas tout vous devrez aussi placer la phrase  

«  et pourtant, je t’avais prévenu(e) »

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Il est cinq, le soleil se lève sur la ville encore endormie.

Je suis là sur le pont de Brignais, un charmant petit village dans le Rhône.

Un vieux pont de pierre qui traverse le Garon.

Les reflets du soleil y font des étincelles qui invitent à la rêverie.

Sur la rive gauche un grand-mère et son petit-fils, s'installe.

Je les entends :

"Salut Jean-Mimi ! "

Avec un grand signe de main.

Je leur retourne.

Les lignes sont bien tendues.

Ils rentreront bredouille comme d'habitude.

De toute façon, ils rejettent tout à l'eau !

Entre mes doigts, je tourne mon pendentif, un tic de vieux rêveur !

Il ne me quitte plus depuis des années.

Au bout de la chaîne, un nez rouge, souvenir d'un autre temps, d'une autre vie.

Quand dans mes yeux se reflétaient l'amour et le rire.

Quand sur le pont de Prague, le pont Charles, le clown Jean-Mimi et son lapin,

tel des saltimbanques animaient le sourire des petits et des grands.

Oui un temps qui me semble bien lointain !!!!

Un temps chargé du souvenir, chargé de tristesse aussi.

Je pensais qu'ici en France, les maux se tairaient,

mais ils sont là bien présent,

dans le soleil levant.

Une petite barque passe sous le pont.

C'est le parisien qui va vite, vite, toujours très vite.

Paris, Paris....

Les routes toutes pavées.

Tiens mais c'est vrai nous sommes le 31 Mars 1889,

il parait qu'aujourd'hui,

Mr Eiffel va installer un énorme monstre de fer.

Une fantaisie, ou foutaise.

Un tas de ferraille qui jamais ne servira.

Il le monte, exposition universelle, puis après on démonte.

Perte de temps !!!!

Et tout le monde est content, tout va bien dans le meilleurs des mondes.

Qu'a t'on à faire des gens et de leur vie ?

Le monstre de fer fera tout oublier !

Moi, je n'oublie pas, je reste là avec mes souvenirs.

Le reflet de l'eau m'attire,

comme pour noyer mon chagrin de grisaille sous le soleil.

Si la peur de l'autre côté ne me tenait pas,

oui je sauterai, j'irai les rejoindre,

j'irai la rejoindre.

Du haut de ses huit ans, le regard pétillant.

Un jour de trop qui l'enleva, un jour de trop qui l'éleva.

J'ai vu tant de monde mourir, pourquoi pas moi ?

Ce fût celle de trop, son souvenir hante mes nuits,

toute mes nuits.

Je ne mange plus, je ne dors plus.

Je ne m'interesse plus à rien.

Comme une âme errante je traîne, de rue  en rue,

de jour en jour

et sans cesse demain revient.

A quoi sert il ce demain qui n'a plus d'hier ?

Une chanson, une danse trotte en ma tête,

une valse bleu, une valse magique,

elle esquisse sur mon visage un sourire endormi.

Une valse folle qui jamais ne cesse,

elle m'entraîne dans la ronde des mots.

Ils se mettent à danser du bout de ma plume.

Une plume qui trahit mes plus doux secrets,

des mots qui se changent en fleurs 

pour annoncer le bonheur.

Le bonheur de l'autre, des autres.

Le bonheur qui fait luire leur regard

quand dans  le miens il s'éteint.

Qui saurai dire mieux que moi ?

Qui saurai chanter mieux que moi ?

Moi pour qui la chanson s'est tue un soir de décembre.

Quand le chant disparaît,

il reste une mélodie qui trotte encore et encore.

Ce chant qu'on oublie tant on s'y habitue,

il appartient à la vie comme un dû,

comme un arbre dans le paysage.

Et quand l'arbre est coupé, on s'aperçoit que l'ombre n'est plus.

Son ombre qui chaque jour accompagné mes journées de soleil.

Mon père serai là, il me dirai

"Et pourtant, je t'avais prévenu......

il fallait que tu partes !"

Non, je ne suis pas parti, 

c'est ici que la chanson se faisait la plus belle.

Alors, je chante la mélodie qui trotte, trotte...

Je chante pour que jamais vous n'oubliez

qu'une ombre qui vous suit

c'est comme un ami 

qui sans cesse vous sourit.